vendredi 22 avril 2016

Cette comédie qu'on appelle le travail

Nouvellement recrutée par une grande entreprise de Télécommunication, tout semblait bien démarrer pour Corine Berthaud.
De son prédécesseur, elle hérite d'une voiture de fonction rayée et cabossée, d'un ordinateur auquel il manque une touche, ainsi que d'un téléphone à l'écran fissuré. 
Mais Corinne est loin de se douter que ces objets malmenés symbolisent la violence psychologique exercée par les managers de l'entreprise et d'un manager en particulier : le sien.

Très vite, l'atmosphère devient irrespirable : mensonges, bizutage, ingérence constante dans ses dossiers, travail urgent à rendre pour le lendemain dont les consignes sont données à 23h et sabotage généralisé de sa carrière.

Voilà qui ressemble à un résumé de roman noir. Eh bien non : il s'agit en fait de l'expérience vécue par l'auteur, qui constitue l'un des nombreux témoignages qui émaillent ce livre.
Car elle n'est pas seule dans ce cas : selon un sondage TNS Sofres, 7 salariés français sur 10 estiment que la qualité de vie au travail s'est dégradée ces cinq dernières années.

L'auteure, qui s'est depuis reconvertie et spécialisée dans la prévention des risques psychosociaux, nous offre plusieurs témoignages saisissants ainsi qu'un panorama des différents interlocuteurs que les salariés peuvent (en principe) trouver en cas de problèmes.

Bref, Cette comédie qu'on appelle le travail est un livre de sciences humaines qui se lit comme un roman, plein d'humour... forcément noir.

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Cécile